Envoyez vos meilleurs souvenirs avec IBM France (témoignages écrits, photos, vidéos) en nous écrivant à l'adresse ibmcentenaire@gmail.com. Après modération, vos articles seront affichés sur ce blog.

jeudi 31 juillet 2014

L’engagement sociétal d'IBM France : la diversité

IBM et la diversité

La diversité s’inscrit dans l’histoire et la culture d’IBM puisque dès 1953, T. Watson lance la
première charte de la « diversité » qui prône l’égalité des chances comme l’une des premières valeurs de la Compagnie.

IBM inclut tout le monde et n'exclut personne : âge, sexe, religion, langue, origine ethnique,
handicap, orientation et identité sexuelle, style de vie, statut économique, statut marital ne sont que quelques-unes des caractéristiques qui définissent une personne. Cette politique de diversité et  d’inclusion vise à créer les conditions d’une égalité des chances pour tous.

Le Centre d'Information et de Solutions pour Personnes Handicapées (CISPH) d'IBM France avec ses 2 centres de démonstrations parisiens et ses 7 relais régionaux, tous installés au sein de grandes associations reconnues pour leur engagement et leur dynamisme, fait la promotion des nouvelles technologies informatiques au service de la compensation du handicap. Le CISPH participe activement depuis 1988 à l'insertion des personnes handicapées dans la vie sociale et professionnelle.

Il apporte expérience et conseils aux familles, aux associations, aux entreprises et intervient dans de nombreuses manifestations spécialisées qui traitent de l'égalité des chances. Il constitue l'action majeure du septième accord d'entreprise d'IBM France pour 2007-2009 en faveur des personnes handicapées selon la loi du 10 juillet 1987 dans le cadre de son action sur l'adaptation aux mutations technologiques. Son objectif prioritaire est de permettre une accessibilité à l'emploi pour tous et de lutter ainsi contre l'exclusion.


Réseau interne des femmes chez IBM France – existant depuis 1999. 150 employés volontaires. Il s’inclut dans le Cercle InterElles (réseau inter-entreprises, émanation du réseau Elles) qui est né en 2001 et qui regroupe les réseaux des entreprises France Télécom, IBM France, Schlumberger, GE Healthcare, Agence spatiale européenne (ESA), Air Liquide et EDF. Il oeuvre pour favoriser la mixité à tous les niveaux des entreprises et en particulier le développement des carrières des femmes.

 
Le réseau « Eagle » (Employees Alliance for Gay and Lesbians Empowerment). Créé en 2000 en France, il a pour objectif d’accélérer l’intégration des Gays, Lesbiennes, Bisexuels et Transgenres (GLBT) chez IBM en France. Les personnes du GLBT bénéficient des avantages sociaux d’IBM : prestations pour le conjoint dans le cadre du CE, accès à la mutuelle IBM…



Le réseau MiDi (Minorités et Diversités ethniques et culturelles) d’IBM France a été constitué afin de maintenir une veille dans un domaine qui reste encore à défricher, et de former une équipe qui soit force de proposition auprès de la Compagnie. Cette équipe anime la dynamique de diversité culturelle au sein d’IBM France, en tenant compte des spécificités de la France et en respectant scrupuleusement son esprit républicain, laïque et non dogmatique. On estime à environ 23 % de la population française les personnes issues d'origines ethniques et culturelles diverses (Maghreb, Afrique occidentale, Asie, ...). Le MiDi souhaite que cette diversité se retrouve dans la photo de famille des collaborateurs d’IBM France.

mardi 29 juillet 2014

1935 : l'épopée de la première machine à écrire électrique IBM

IBM met sur le marché l’Electromatic, la première machine à écrire électrique. 
Dès 1935, cette machine connaîtra un succès commercial.

IBM serait-il devenu Big Blue s’il n’avait pas racheté en 1933 l'entreprise Electromatic Typewriter, spécialiste des machines à écrire électriques (partenaire de la célèbre société Remington avant d'en devenir la concurrente) ?

L’opération marque en tout cas sa volonté d’investir dans les technologies de l’information, alors que la plupart des entreprises songent à réduire la voilure en pleine crise économique.

L’IBM Electromatic Model 01 sera le premier appareil issu de ce rachat. Et aussi le premier succès commercial de grande ampleur sur le marché de la machine à écrire électrique.


Sa particularité : outre sa rapidité, l’Electromatic permettait d’insérer plus de copies carbone que ses concurrentes. IBM exploitera cet atout auprès des administrations. Ce n’est qu’en 1990 qu'IBM cessera définitivement de vendre des machines à écrire.


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2013 : ouverture d'IBM Services Center Lille

IBM a annoncé en 2013 l’ouverture d’un nouveau centre de services à Lille. IBM Services Center Lille va permettre la création de près de 200 emplois dès la première année et 700 emplois à terme.

IBM Services Center Lille aura pour mission de fournir aux clients français des compétences technologiques de proximité pour répondre à leurs besoins spécifiques en termes de développement et de gestion d'applications ainsi que des services d'intégration de systèmes. Autant de services qui aideront les clients à s’appuyer sur les nouvelles tendances technologiques telles que le social business, le mobile ou encore le commerce intelligent, pour développer leurs affaires.

En travaillant main dans la main avec les collectivités locales, Lille’s Agency, North France Invest ainsi qu’EuraTechnologies, IBM mise sur le vivier de formations technologiques offert par la région pour faire de ce centre un véritable levier de croissance.

Pour recruter les jeunes gens et les jeunes filles qui trouvent ainsi une opportunité de faire leurs premières armes dans le milieu professionnel et dans un secteur en expansion, IBM s’appuiera à la fois sur Pôle emploi, les écoles, universités et collectivités locales.


C’est ainsi une réelle opportunité pour eux de développer des compétences dans des technologies d’avenir, comme par exemple le cloud computing et le big data qui sont en phase avec les exigences du marché.

« IBM, qui sera centenaire en France en 2014, a su se transformer en permanence depuis sa création pour devancer les mutations technologiques et ainsi être au plus proche de l’évolution de ses clients » déclare Alain Bénichou, président d’IBM France. « Ces deux dernières années, IBM a investi massivement en France avec la création de France Lab ou encore l’ouverture du premier centre de cloud public à Montpellier, dernier né d’une série de datacenters en France. C’est une grande fierté pour moi, d’inaugurer aujourd’hui ce centre de services à Lille qui permettra à des centaines de personnes de trouver un emploi dans un secteur d’avenir et ce, chez IBM en France ».

« Nous sommes ravis d’accueillir IBM au sein d’EuraTechnologies, pôle d’excellence technologique, qui n’a cessé de s’étendre depuis 2009 et qui compte pour le moment 130 entreprises », déclare Pierre de Saintignon, 1er vice-président du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, 1er adjoint à la ville de LILLE et président d’EuraTechnologies. « Avec EuraTechnologies, notre ambition est de choisir les meilleurs acteurs du secteur des TIC (startups, PME et leaders mondiaux) pour faire de LILLE REGION, un des écosystèmes européens les plus complets en matière d'innovation technologique. IBM, qui a su se transformer tout au long de son histoire, rejoint avec ce projet une région, qui elle aussi, continue sa mutation vers les industries du futur » précise-t-il.

L’ensemble des services offerts par ce nouveau centre est totalement intégré à la structure internationale des centres de services existante. IBM Services Center Lille donne l’accès aux clients Français à des services de proximité, tout en étant aux standards industriels d’IBM qui ont fait leurs preuves à travers le monde.

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lundi 28 juillet 2014

2010 : IBM France fait du Louvre le premier musée européen intelligent

 Le Musée du Louvre utilise un système de gestion intelligente pour protéger et entretenir ses œuvres tout en maintenant ses galeries ouvertes à des millions de visiteurs annuels 


IBM collabore depuis le 6 mars 2012 avec le Musée du Louvre, l’un des plus grands au monde, en vue de préserver et de protéger son patrimoine (œuvres et installations), qui s’étend sur plus de 210 000 mètres carrés.
A cet effet, le personnel du musée procède chaque année à plus de 65,000 réparations et visites d’entretien. L’utilisation d'IBM Maximo, logiciel de gestion et de maintenance des actifs, a permis au personnel du musée de rationaliser leurs processus de maintenance et ainsi d’améliorer le service client, l’exploitation et la gestion en temps réel du musée.

Ce logiciel permet au musée d’avoir une meilleure visibilité et compréhension des différents actifs qu’il gère, que ce soit au niveau du nombre, de l’emplacement et de l’historique de l’entretien. Il aide le personnel du musée à gérer à la fois les activités de maintenance planifiées et non planifiées. Les ordres de travaux sont automatiquement associés à l’entrepreneur concerné, les coûts estimés sont systématiquement comparés aux coûts finaux, et le logiciel établit des priorités pour initier des activités de maintenance dans l’ensemble des galeries du musée.

 Il permet un meilleur suivi du personnel d'entretien – en particulier chez les entrepreneurs qui travaillent également avec Maximo. Avec cette connaissance, le musée a une meilleure compréhension de ses besoins, permettant aux entrepreneurs de s’y adapter pour mieux y répondre.

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mercredi 16 juillet 2014

Témoignage d'IBMer : Guy Petron

Le jour où l’usine IBM de Montpellier est entrée dans la « cour des grands ordinateurs »

Poughkeepsie
 Responsable des nouveaux produits pour l’usine de Montpellier, l’une des responsabilités qui m’intéressent le plus est d’obtenir pour l’usine de Montpellier la responsabilité de fabrication de produits qui en assureront le développement. Je suis particulièrement intéressé par le développement en cours, à Kingston NY, de ce qui peut être considéré comme le précurseur des écrans à plasma. Il y a plus de quarante ans… L’une des expériences les plus intéressantes fut la négociation avec Poughkeepsie de la fabrication à Montpellier, en deuxième source d’approvisionnement, d’une sous-unité importante du 360-50 dont nous avions acquis aussi le programme : la mémoire capacitive contenant l’ensemble du microprogramme (CCROS).

L’obtention de cette fabrication allait apporter à Montpellier de nouvelles compétences extrêmement importantes pour son avenir, car l’usine entrait alors de plain pied dans la photogravure de haute précision,
étape fondamentale avant la prise en charge de la micro miniaturisation qui, après mon départ, verra Montpellier assembler les modules ultra complexes et ultra rapides, refroidis à l’hélium, pour la série suivante de gros ordinateurs. J’allais donc aux USA avec Monsieur Richard, technicien outilleur promu en interne ingénieur IBM, extrêmement compétent dans des domaines où je n’avais absolument aucune compétence.

Nous avons travaillé plusieurs jours avec, en face de nous, sept ou huit ingénieurs du bureau des méthodes et d’outillage de Poughkeepsie disposant sur place de tout le support technique et logistique. Le but du « jeu » était de leur prouver la validité économique globale, pour IBM, de fabriquer l’unité de mémoire CCROS, exigeant une technique de photogravure très fine, à Montpellier. Cela ne pouvait pas leur plaire puisqu’ils chargeaient confortablement le prix de revient de cette unité d’un maximum d’attribution de frais généraux … ainsi transférés des coûts globaux américains sur les coûts globaux français pour la partie des unités qu’ils exportaient chez nous ! J’avais analysé en détail la grille de répartition de frais généraux de l’usine et avait concocté le changement qui pourrait raisonnablement résulter de cette très nouvelle section de fabrication.

J’ai ainsi pu démontrer la rentabilité de notre proposition. Je ne disposais que d’une calculette contre leurs ordinateurs. Ayant le sens des ordres de grandeurs calculés mentalement en très peu de temps, je me suis même offert le luxe de leur montrer qu’ils avaient fait une erreur d’un million de dollars dans une de leurs évaluations. Je crois que cela les a achevés et que, sportivement, ils ont abandonné la partie …

vendredi 11 juillet 2014

Episode 3 de la vidéo du centenaire : IBM demain ?



Diverses personnalités, dont José Diz, Françoise Gri, Laurent Baudard, Cédric Villani, Huguette Ranc, Bernard Dufau, Morvan Boury, Renaud Corbu-Ermieux, Francis Bouët-Willaumez, Jean-Marc Lagoutte, Béatrice Kosowski témoignent à l'occasion du centenaire d'IBM France.

jeudi 10 juillet 2014

Témoignage d'IBMer : Daniel Cheze


Un cours technique en ITALIE
Par Daniel Cheze








Les imprimantes 4640 à jet d'encre annoncées en 1976, étaient assemblées à l'usine IBM de VIMERCATE près de Milan .

L'ITALIE étant le pays fabriquant. Le Centre de formation de l'inspection de RIVOLTELLA,non loin du lac de Garde, devait donc assurer la formation des inspecteurs pour les pays acheteurs avec des cours appropriés.

Une année après la sortie de cette machine, le nombre de formations était suffisant. Le dernier cours international fut annoncé et j'y fus inscrit. Nous étions en 1977.


Sur ce coup là, je pourrais dire que le couperet passa près de la tête.>

Je n'avais pris l'avion qu'une seule fois, sur un trajet A/R Paris-Nice à l'occasion de l' OPCE européen Technical Conférence de CANNES en septembre 1971. Faire un Paris-Milan me comblait de joie. Ce n'était pas beaucoup plus loin mais c'était à l'étranger.

A l'aéroport d' ORLY , je rencontrais un collègue qui était inscrit au même cours pour devenir ensuite instructeur pour la France. Faire le voyage ensemble serait plus agréable et dissiperait ma petite appréhension .
Un trajet sans histoire.
Après l'atterrissage à MILAN - LINATE , nous dûmes marchander avec un chauffeur de taxis le prix de notre trajet jusqu'à la Station Centrale des chemins de fer.
En attendant le train pour DESENZANO de Garda, nous eûmes le temps. d'apercevoir Federico FELLINI sur le quai en face de nous.
La locomotive du train était diesel mais les wagons ne devaient plus se rappeler de la machine à vapeur qui les tirait (chaque rang de sièges ayant une portière, les remonte-vitre étaient de simples lanières de cuir avec des trous), les sièges en faux velours nous donnaient une suspension remarquable.
A la gare de DESENZANO, un mini-car nous attendait pour nous emmener à l'hôtel 'VILLA ROSA' . Moderne et très bien situé le long du lac.

J'avais remarqué depuis Paris une personne qui semblait être à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Ma surprise fut grande quand cet homme monta, le lendemain matin, dans le car qui nous conduisit au Centre de formation et qu'en plus il était inscrit au même cours que nous.

Le centre de RIVOLTELLA était installé dans une grande maison, en pleine campagne, qui datait de l'époque de MUSSOLINI. Nous y accédions par une longue allée bordée d'ifs. Il y avait encore des peintures d'origine sur les murs de l'entrée . Des dépendances avaient été ajoutées pour y faire des bureaux et des salles de cours. Un grand restaurant d'entreprise, un bar-cafétéria et une terrasse. Rien ne manquait.

Au fond l'Alsacien et le Marseillais
Nous étions 8 élèves: 1 belge, 2 suisse, 5 français plus trois instructeurs. Pour se partager les 4 machines, il y eu un moment de flottement; les 2 suisses ensemble, le marseillais avec l'alsacien, le l'angevin avec le bordelais, il restait le belge...il fût pour moi.




L'imprimante 4640 sert principalement aux traitements de textes. Elle est alimentée en textes par des mini-disques enregistrés par des 6430. Elle peut aussi être connectée directement par une liaison en ligne avec une base de données . L'étude de ces dispositifs particuliers se faisait lus tard dans un autre cours.

Le JET d'encre est produit par à une tête d'impression . L'encre est projetée en gouttes à une vitesse de 50 m/s et à une fréquence de 117.000 gouttes/s . Ces gouttes sont égales en volume et en fréquence, passent dans une fenêtre qui les sélectionne et les dévie grâce à des champs électro-magnétiques, suivant les motifs que l'on veut générer. Le surplus des gouttes est récupéré par une gouttière et réutilisé ensuite par la tête.
L'impression se fait dans les deux sens grâce à un chariot qui comporte tout les dispositifs: tête, pompe, fenêtre, etc. il est contrôlé électroniquement.
Les feuilles de papier sont alimentées à partir de deux tiroirs et les enveloppes par un troisième. Elle est parfaite pour les mailings.

Comme nous n'avions une seule machine pour deux, c'est à tour de rôle que nous faisions les réglages en suivant les indications des MAP's (maintenance, d'analyse, procédures), mis à notre disposition . Le partenaire (belge) préférait que je commence les nouveaux réglages et invariablement, lorsque je les avais terminés, il vérifiait mon travaille et me disait: Tu trouves que tes réglages sont bons? Ma réponse était OUI. Il me rétorquait: moi je les trouve mauvais. La conversation s'arrêtait là car je lui disais sans plus d'explication qu'il ne pourrait pas en faire autant. C'était systématique de sa part. J'ai appris plus tard qu'il était spécialiste sur la Belgique et très pointilleux sur tout ce qu'il faisait.

Une autre forme de discussion démarrait assez souvent entre le marseillais et l'alsacien. Le premier disant à la cantonnade: Eh les gars! Il dit que j'ai un accent et qu'il ne comprend pas ce que je lui explique. Vexé, son partenaire répondait avec son accent spécifique alsacien: c'est vrai quoi ! vous l'entendez? comment voulez-vous que je comprenne ce qu'il raconte?
Ces petits moments de détente entretenaient une bonne ambiance entre nous.

La distance entre DESENZANO et VENISE n'était pas très grande et nous pouvions faire une visite à la Sérénissime dans une journée. Nous nous décidâmes et deux voitures furent louées. Nous partîmes un samedi matin par l'autoroute.

Comme la route passait près de VERONE, nous avions décidé au dernier moment d'y faire un rapide tour de ville pour voir les principaux monuments  : l'amphithéâtre, la place aux HERBES,la place del SIGNORI, le centre de la VILLE, le palais des Capuleti avec le balcon de Juliette, le porche de l'église st ZENON.
Une ville musée avec des visiteurs dans tous les coins.
Récupération des véhicules et en route pour Venise.
7 participants et moi pour la photo
Arrivés sur le parking nous avons loué un bateau-taxi pour nous rendre place St MARC. Le pilote nous avisa qu'une fête était donnée sur le Grand Canal et que nous serions obligé de prendre des petits canaux. Nous n'étions pas les seules et après un moment dans les embouteillages, nous débarquons et nouset nous divisâmes en trois avec renez-vous sur la place pour aller dans un restaurant . Avec mon groupe nous avons suivit le Grand Canal jusqu'au pont du RIALTO, puis le pont des SOUPIRES et chemins faisant les magnifiques églises et Palais attirèrent nos regards.

Nous retrouvâmes les autres sans difficulté, en passant par de petites venelles, des ponts et des escaliers nous trouvâmes un restaurant typique: . L'endroit était calme et nous y serions bien resté pour y faire une sieste .

Le suisse et le Marseillais
Retour place SAN MARCO pour le café. Une terrasse au soleil nous tendait ses parasols. Nous buvions tranquillement notre café. Au bout d'un moment notre marseillais n'était plus là. Un coup d'œil alentour ; il était à deux pas, parmi les tables d'une terrasse voisine et récupérait des
tickets . En se posant la question: pourquoi? L'un de nous avait deviné; il ramassait des tickets pour les mettre comme justificatifs au per-diem qui nous était alloué. Des consommateurs d'une table voisine qui suivaient son manège, nous proposèrent leurs tickets .!.



Avant de repartir nous montâmes tous ensemble sur le CAMPANILE, le point de vue sur VENISE était magnifique et nous entendîmes les appareils photos crépiter. Après la descente nous fîmes une marche le long du PALAIS DUCALE sans nous séparer.
Un petit trajet en vaporetto jusqu'au parking et nous rentrâmes tranquillement par la route nationale vers DESENZANO .

A VICENZA, nous nous arrêtons pour prendre le dîner. Le patron du restaurant qui nous reçoit,semble un peu surpris d'accueillir onze personnes d'un coup. Il nous questionne pour savoir contre qui nous avions joué. A notre tour d'être étonné, je lui réponds que nous ne sommes pas une équipe de football . Tout le monde se met à rire . C'est ainsi que je devins l'interprète du groupe. Pour la commande du repas je fus quand même obligé de passer en cuisine pour voir les plats que nous pourrions manger . Je m'en souviens encore, j'avais commandé du rôti de veau aux petits pois.

Gardone Riviera
Le dimanche avec quatre collègues nous décidons de faire la croisière sur le lac de Garde. Départ de SIRMIONE, SALO,GARDONE RIVIERA jusqu'à GARGNANO et retour. Tout au long de cette promenade nous avons d'admirer les paysages et dans les ports d'escales les architectures des maisons.
A GARGNANO nous déjeunons d'un repas du poisson avec citron et figues.



Sur le bateau pour le retour. A partir de SALO nous fûmes accompagnés par un petit groupe mixte de joyeux italiens un peu éméchés, qui chantèrent sans arrêt des chansons populaires et aussi des airs d'opéras.

Le soir à l'hôtel, je remarquais sur le mur, derrière la réception, une photo du PADRE PIO, à la patronne qui était,t je racontais un voyage que j'avais fait en 1954 avec mon père à SAN GIOVANNI ROTONDO pour approcher le moine stigmatisé. Surprise par mon histoire et ravie de nous en parler longuement et avec ferveur car elle connaissait très bien toute la vie de ce saint homme. Nos relations devinrent excellentes..
Pour finir cette journée elle nous offrit un petit verre de sambuca que nous dégustâmes à sa santé.
Chaque jour nous avions le même rythme:
Petit déjeuner.
Rendez-vous avec le car.
Trajet jusqu'à RIVOLTELLA.
Le cours, les poses, le retour à DESENZANO.
Un petit tour dans la ville et lèche-vitrine.
Le repas du soir dans un restaurant simple.
Retour à l'hôtel.

Nous avons tous rapporté de ce séjour des cadeaux pour les enfants et les épouses. L'éloignement ne nous perturbait pas.

Source : CARA

mercredi 9 juillet 2014

Témoignage d'IBMer : Alain Lot

Après avoir travaillé pendant quelques années à l'Institut d'Etudes Nucléaires d'Alger ( équipé d’un IBM 1130), je suis amené à rentrer en France.Sur les conseils de Bernard Savey, alors Directeur de l’Agence IBM à Alger, je pose ma candidature comme Ingénieur commercial et suis embauché en septembre 1968 à l’Agence Paris Administrations avec les PTT comme client, comprenant les Chèques postaux et les Télécommunications, en particulier le CNET.


Après divers postes commerciaux et d’encadrement, je suis nommé, au milieu des années 80, Directeur des Systèmes Scientifiques et techniques et c’est cette épisode que je voudrais relater plus particulièrement.
A cette époque IBM avait une part importante du marché des grands systèmes en gestion, par contre nous avions délaissé le marché des grands systèmes scientifiques où nous avions auparavant une position importante ( IBM 7094, 360/91 etc…)

D’autres avaient pris une place visible, comme Cray en particulier.



IBM ayant décidé de revenir sur ce marché, j’avais été chargé de constituer une équipe et de travailler avec les autres pays pour définir les besoins et préparer l’introduction de nouveaux matériels et logiciels.

Nous avons réuni plusieurs grands clients, comme le CEA, Dassault, CNRS, Aérospatiale, EDF, etc..  avec l’aide des équipes commerciales concernées, dans le cadre d’un groupe de travail «  calcul intensif  » du groupement d’utilisateurs SHARE Europe, pour leur faire exprimer leurs besoins dans ce domaine, auprès des laboratoires de développement IBM concernés.

C’est ainsi qu’a été développée l’Unité de calcul vectoriel VF ( Vector Facility ) sur le 3090,
puis sur l’ES/9000.

Il a fallu ensuite encourager les développeurs d’applications à les modifier pour tirer parti de cette nouvelle architecture: c’est ainsi qu’est né le catalogne des Applications vectorisées pour le 3090VF et l’ES/9000 VF.
Il fallait ensuite promouvoir cet ensemble: c’est ainsi que nous avons créé, en France, le « Prix d’Excellence IBM en Calcul Numérique Intensif », décerné pendant plusieurs années par un jury de scientifiques. Ce prix a été ouvert aux calculs intensifs réalisés sur 3090 VF, ES/9000 VF et RISC/6000. (photo)
Le nombre de 3090VF et ES/9000 VF installés a dépassé largement les prévisions faites au départ.


Par la suite nous avons contribué à définir une nouvelle architecture massivement parallèle le
SP1, auquel a succédé le SP2, ouvrant la voie aux « Blue Gene  », puis « Watson ».


jeudi 3 juillet 2014

Episode 3 de la vidéo du centenaire : IBM et vous ?



Diverses personnalités, dont Françoise Gri, Martin Sauer, Christine Solnon, Romain Gueugneau, Bruno Lampe, Pascal Defaux, Bernard Dufau, témoignent à l'occasion du centenaire d'IBM France.